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Ceux que le gouvernement intergalactique appelle quand il ne reste plus aucun espoir

Ork!

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Références

  • Gamme : Ork!
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Livre de base
  • Editeur : Green Ronin Publishing
  • Langue : anglais
  • Date de publication : janvier 2000
  • EAN/ISBN : 0-9701048-0-4
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 64 pages.

Description

La première partie du livre, après les crédits, le sommaire, et la brève introduction qui présente le concept du jeu, est consacrée à une étude détaillée de la société orque. La nature belliciste des orques et leur langage utilisant un verbe, un temps et une personne ("Am", comme dans "You am shut up ! Me am kill you !") sont les premiers points abordés. L'agriculture et l'artisanat orques, réduits au strict minimum, méritent également d'être mentionnés, ne serait-ce parce qu'ils permettent de traiter de la notion orque de beauté. Les orques ne comprenant pas la beauté, elle les effraie et ils veulent pour cela la détruire. D'un autre côté, ils veulent aussi détruire ce qu'ils comprennent et ne les effraie pas.

"Growing up Ork!" décrit le processus orque de reproduction, connu sous le nom de "Urg!". Les orques femelles n'existant pas, la race se perpétue au prix d'un mécanisme de bourgeonnement douloureux et souvent mortel. La description de ce mécanisme est logiquement suivie d'un exposé sur le système éducatif orque, qu'on pourrait qualifier de basique : on laisse les jeunes orques, appelés gunks, s'entretuer pour de la nourriture, et seuls les plus résistants et les plus chanceux d'entre les gunks gagneront le droit d'être baptisés. Le fonctionnement de la hiérarchie sociale orque est ensuite présentée, et l'on continue de suivre les événements majeurs de la vie d'un orque jusqu'à la vieillesse et la mort, souvent précoce et souhaitée spectaculaire pour que l'orque puisse être jugée digne de son dieu, Krom.

"Ork Religion and Magic" présente justement ces deux éléments de la société orque. A vrai dire, il y a plus à raconter sur la religion que la magique, celle-ci n'étant qu'imparfaitement comprise, et pratiquée par des rituels chaotiques et souvent inefficaces. Quant à la religion, celle-ci est centrée autour de la figure de Krom, dieu teigneux pour lequel les orques éprouvent des sentiments mitigés.

"You am Ork now !" aborde la partie technique avec la création de personnage. "Skills" décrit le mécanisme de résolution et l'éventail des compétences disponibles, et "Combat!" s'attarde sur cet aspect crucial de la vie orque. Le système de dommages clôt cette partie (sur la description des niveaux de blessue : "Right as Rain", "Just a Scratch", "Owww, Quit it !", "Arrrggghhh !", "Call the Sawbones !", et "See You In Hell"

"GM Ressources" contient les conseils de maîtrise du jeu, des objets magiques, et détaille le mécanismes des "Ork Points", que le MJ attribue à un personnage quand son joueur se comporte comme un orque. Le chapitre contient également des idées d'aventures, et des considérations sur la pratique de "Ork!" en campagne.

"Foes of Orkdom" est une galerie de monstres et d'adversaires des orques, des trolls aux gobelins en passant par les "squishy men".

Enfin, "Go Ork Go" est une aventure d'introduction qui verra les gunks incarnés par les joueurs partir à la recherche d'un objet tombé du ciel pour le compte du shaman de la tribu. Une postface des auteurs et une feuille de personnage vierge closent l'ouvrage.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.

Critiques

Erick N. Bouchard (Baron Samedi)  

Sans être horrible, ORKS n'amène guère de neuf à un joueur qui possède déjà quelques livres de D&D. Le système de jeu est simple (variante de D6) et n'occupe qu'une partie marginale, mais le background n'est que du réchauffé, sans originalité ou à peine, qui ne donne guère envie de jouer et ne soulève qu'un sourire. L'orque est gros, idiot, brutal, idiot... et c'est ça. Même les monstres indiqués se retrouvent dans tout bon livre de D&D.

Dans le même genre, je recommanderais plutôt Orcs of Thar de la vieille série D&D, plus drôle et plus jouable, ou même KAMB malgré ses multiples défauts, qui a le mérite d'être plus marrant.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

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Critiques

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