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Only after disaster can we be resurrected. (Tyler Durden)

A1-4 - Scourge of the Slavelords

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Références

  • Gamme : AD&D - Greyhawk
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Scénario / Campagne
  • Editeur : T.S.R.
  • Langue : anglais
  • Date de publication : mai 1986
  • EAN/ISBN : 0-394-55419-1
  • Support : Papier et Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livret à couverture souple et dos carré de 128 pages + livret indépendant de 16 pages de cartes et de plans, au format 19 X 24, logé dans un rabat de la quatrième de couverture.

Description

Voici la compilation des quatre modules classiques qui composent la tétralogie des seigneurs esclavagistes, une campagne jouée en tournoi à la GenCon XIII (1980) : A1 - Slave Pits of the Undercity, A2 - Secret of the Slavers Stockade, A3 - Assault on the Aerie of the Slave Lords et A4 - In the Dungeons of the Slave Lords.

Un avant-propos présente la structure d'origine et l'objectif de tournoi des modules. Puis une introduction reprend le background de l'aventure et les conseils d'usage sur son utilisation en précisant que la version actuelle a été étendue pour permettre d'être joué comme une suite au T1-4 - Temple du Mal Elémentaire . Le module a donc été relevé à destination de personnages de niveau 7 à 11. Ensuite un premier chapitre permet aux héros d'obtenir une mission, qui va les amener à être capturé par les esclavagistes. Une fois échappés, ils vont à la cité de Highport, qui est décrite dans un chapitre séparé.

On trouve ensuite le texte de chaque scénario reproduit à l'identique. Les plans des différents lieux explorés sont quant à eux rassemblés dans un livret inséré dans la quatrième de couverture qui forme portefeuille.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 5 février 2012.

Critiques

Ivryen  

Scourge of the Slavelords est, selon moi, l'une des meilleures campagnes parues pour AD&D.

Narrativement, la structure est impeccable. Il faut d'abord insister sur le thème de la libération des esclaves, un thème très fort, ancré dans la culture populaire à travers des œuvres comme Spartacus, Amistad ou Racines. Autrement dit, ne serait-ce qu'à travers la magnifique illustration du livret (l'une de mes préférées tous jdr confondus), les joueurs sauront très bien de quoi il est question dans cette campagne et pourront donc s'immerger facilement dans la trame des événements. De plus, la construction de l'aventure est très réussie. Dans le prologue, il y a une montée en tension et une lente plongée dans le contexte et dans le ton du scénario. Puis, la course aux indices emmène les PJ à travers ports et auberges le long de la Wild Coast, leur permettant d'enquêter sur l'activité des esclavagistes et de porter leurs premiers coups à l'organisation. Discrétion et interactions avec les PNJ sont ici à l'honneur. Des rebondissements pimenteront la vie des personnages et les placeront dans des situations difficiles où ils ne pourront pas s'appuyer sur leurs béquilles traditionnelles que sont les objets et les pouvoirs. Enfin, le final est des plus réussi par son ambiance et la difficulté du combat qui attend les PJ.

Sur le plan de la rédaction des scénarios et de la jouabilité, Scourge of the Slavelords fait son âge. D'abord le texte de la campagne est à 80 % consacré à la description de salles, de souterrains et de couloirs en tous genres. De plus, la partie enquête est assez linéaire : les indices sont évidents et les PNJ susceptibles d'interagir socialement avec les joueurs manquent de profondeur. Mais ces défauts sont largement compensés par deux qualités. Pour la partie donjon, le Porte/Monstre/Trésor est mis de côté au profit d'ambiances plus intéressantes et plus moderne. Les premiers chapitres proposent plutôt une approche infiltration/discrétion. Quant à l'avant dernier chapitre, il est marqué par un aspect "course contre la montre/survie" qui a fortement marqué mes joueurs. L'autre point fort de Scourge of the Slavelords est son niveau d'adversité très relevé. Des rencontres très bien décrites mettront ainsi les joueurs aux prises avec des antagonistes bien préparés et bien équipés qui leur donneront beaucoup de fil à retordre. A ce titre, le combat final et le "raid" du prologue constituent deux moments particulièrement forts de l'ensemble de la campagne.

Si Scourge of the Slavelords était un film, on n'y trouverait que des bons ingrédients: voyage, exploration, infiltration, rebondissements. Une très bonne campagne, donc. Je ne mets pourtant pas 5. En effet, tirer le maximum de cette campagne demande un peu de travail pour sortir de la linéarité de l'intrigue et creuser davantage les motivations des PNJ (en introduisant par exemple une ambiance politique et sociale plus marquée et davantage conforme à l'évolution du monde de Greyhawk).

Critique écrite en février 2014.

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